Jeudi 8 décembre: Nocturne "De Profundis ad stellam" et Cabaret Poétique /La neige, Robert Walser/ spectacle de William Mingau-Darlin

Publié le par l'art au garage

PaysageWalser

 

Le jeudi 8 décembre de 19h à 23h vous êtes convié à 

une soirée conviviale en présence des artistes de l'exposition

 

De profundis ad Stellam - de l'abîme à l'étoile

 

avec

 

Daniela Bozzetto
Lyang Kim
Diane Sara et Thomas Jenkoe
Hugo Verlinde
Hsinli Wang
Rebecca Young

 

 

et à partir de 20h30, pendant votre déambulation dans l'exposition, vous pourriez assister au

 

Spectacle conçu par William Mingau-Darlin

 

Cabaret Poétique,

 /La neige, Robert Walser/ 

 

en résonance à l’œuvre exposée

D’ Hugo Verlinde - Le Carré Magique

 

 

ENTREE LIBRE

(participation au frais bienvenu!)

boissons et petite restauration sur place

 

Galerie G - L’Art au Garage

23, rue des Lilas - 75019 Paris

à l'angle de la rue Eugénnie Cotton

Métro: Place des Fêtes

renseignements 0661919608

 

L'exposition est également ouverte du mercredi au samedi de 17h à 19h jusqu'au 17 décembre ou sur RDV.

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Cabaret Poétique,

 /La neige, Robert Walser/ 

 

Extraits essentiellement de « Poèmes » Ed, ZOE et « Rêveries et autres petites proses » Ed, LE PASSEUR

Note de l’éditeur : « Robert Walser est un poète à découvrir. Il publie ses premiers poèmes, âgé de vingt ans à peine, dans les plus prestigieuses revues de son temps…

Publiés à Prague ou à Berlin pour certains, restés esquissés dans le territoire secret des microgrammes pour d’autres, ces poèmes vibrent d’une liberté et d’une audace à la fois souriante, fragile et souveraine. »

Robert Walser, né à Bienne en 1878, est mort à Herisau en 1956, le 22 décembre des enfants retrouverons son corps dans la neige.

Poèmes traduits par Marion Graf et nouvelles, Julien Hervier.

 

« …Pour Walser, le comment de son travail est si secondaire, que ce qu’il veut dire s’efface devant la signification de l’acte d’écrire. On a envie de dire : s’anéantit dans l’écriture…à peine a-t-il pris la plume, qu’une humeur de desperados s’empare de lui. Tout semble perdu, un flot de parole jaillit, au sein duquel chaque phrase a pour unique devoir de faire oublier la précédente. » (Walter Benjamin)

 

Chez Walser le langage est dans le langage « comme l’eau dans l’eau » (J. Fontaine)

 

Mettre la langue et la parole en variation continue. (Deleuze)

 

Outre, la découverte d’une micro-partie de ses microgrammes, une écriture minuscule que l’on crut longtemps indéchiffrable et comme condamnée de ce fait à l’insignifiance ; outre le désir de partager un reflet de cette œuvre, c’est essentiellement le thème d’une vie qui est ici, abordé.

 

Ce spectacle, questionne de manière quelque peu burlesque, l’écriture de Robert Walser à travers ses styles favoris : Le curriculum vitae, la nouvelle et le poème.

Un personnage, entre le clown et l’acteur, dansant comme sur un mouvement de valse, emmène le spectateur en visite chez la pensée de Walser, de manière légère et distanciée.

 

« Il me plaît de comparer mes petites proses

À de petites danseuses qui dansent

Jusqu’à ce qu’elles soient

Totalement usées et s’écroulent de fatigue. »

Robert Walser à Frieda Mermet, 12.2.1927

 

Oui, en quelque sorte, il est question de danse dans ce propos, une danse du corps, certes, mais aussi une danse de la phrase et des mots.

Une danse avec la vie…( le travail, le repos, l’amour, le rêve et la nature…) et qu’au détours d’un geste, le théâtre s’éclaire et que surgisse la dramolette (terme employé par Walser pour les pièces qu’il publie).

 

Cabaret : Lieu de spectacle ou les clients peuvent consommer.

 

Ce lieu est réellement poétique car il n’existe qu’en imagination. Il y a la musique de Ravel et de Chopin, une évocation d’ endroits chics, fantomatiques et dansants, sur le bord d’un lac Suisse, par exemple…

Il est destiné, en tant que forme microscénique, aux cafés littéraires, restaurants chics et chaleureux, toute sorte d’endroits ou les spectateurs peuvent se sentir à l’aise et bien accueillis.

Le personnage peut passer d’une expression intimiste d’une table à l’autre à une expression plus large.

 

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William Mingau-Darlin /comédien

 

WilliamMingauDarlin

 

 

Né le 15/05/60 à Sedan 08 - 06 83 70 56 35 - wmdarlin.quan@yahoo.fr

 

Formé dès 1984 auprès de Serge Erik, Jacques Fontaine, Madeleine Marion, il participe à de nombreux travaux d’étude et stages avec Didier Georges Gabily, Michel Bernardy, Mas Saogen (masque balinais), Karuna Karan (Katakhali), Philippe Hotier (masque de commedia), Grégoire Ingold, Guy Freixe, Vincent Colin, Christophe Rauck.

En 2006, il a obtenu le diplôme d’Etat d’enseignement du théâtre (DE). 

 

Au Théâtre :

Entre 1990 à 2000 il a travaillé avec notamment Vincent Colin (Voltaire, Candide), (V. Colin, Buffalo Blues), Marc-Ange Sanz,(P. Turrini, Enfer et Damnation), Grégoire Ingold, (Platon, Brecht).

Après une période au TGP de St Denis, Il a continué en résidence, avec la Compagnie de Grégoire Ingold au CDN de Reims, de 2000 à 2002 et de 2004 à 2006 à Vienne près de Lyon.

Il a été distribué essentiellement dans Molière, Büchner, Pirandello, Platon, Brecht,  Badiou, Lucien de Samosate, Tankred Dorst, Jacques Jouet .

Il a lui-même créé des spectacles à partir de Pessoa, Walser, Brecht, Ghérasim Luca, R. Juarroz.

Jusqu’en 2006 avec le soutient d’Emmanuel Demarcy-Motta, il a créé un atelier de recherche d’action pédagogique à la Comédie de Reims pour des interventions de pratique théâtrale en milieu carcéral qui se sont déroulées sur 3 ans, à Châlons, Reims, Troyes.

Il dirige régulièrement des ateliers de théâtre. Il a monté en 2006 un collectif et d’acteurs autour de Roberto Juarroz.

Au printemps 2007, il a été accueilli en résidence d’artiste au Relais, chez Vincent Lacoste pour une mise en scène de « L’Incessant » de Charles Juliet.

En 2008 Il a travaillé avec le Collectif « Reconsidérer les richesses » à Mainsd’œuvres St Ouen, performances poétiques sur Roberto Juarroz ainsi qu’à Lyon dans le cadre des « Dialogues en humanité ».

Puis Il a joué Pirandello « Je rêve mais peut-être » mis en scène par Vincent Lacoste.

Ensuite a participé à une résidence d’artiste à Dieppe dans un centre de gériatrie.

En 2009, il a créé  « C’est quoi le Monde Coyote ? », spectacle burlesque , sur les indiens d’Amérique du Nord.

Il a participé au « Printemps des poètes » avec le Théâtre de l’Ephéméride à Val de Reuil (Rouen, en 2009 et 2010

En 2009 a été engagé par Gwénaël Morin dans Tartuffe, aux Laboratoires d’Aubervilliers

pour le Théâtre Permanent.

Ensuite, nouvelle résidence de travail avec V. Lacoste sur Pirandello, « La vie que je t’aie donnée »

Puis a travaillé avec le Théâtre du Frêne, distribué dans « La Soif et l’Endroit Marqué d’une Croix» D’Eugène O’ Neill, mise en scène de Guy Freixe jusqu’en Février 2010.

A été accueilli, en résidence au Théâtre de L’Ephéméride pour un travail sur le clownesque et l’érotisme avec trois autres acteurs(rices).

En Juillet 2010 a participé au Festival d’Avignon avec V. Lacoste pour jouer Pirandello, « Je rêve, mais peut-être ».

Depuis le début de saison 2009/2010, a fait plusieurs performances poétiques sur R. Juarroz.

De 2006 à 2011, a participé aux stages de Guy Freixe (Shakespeare, Brecht, masques, Tchekov), Hervé Petit (Le théâtre Espagnol), Eric Viala (Coaching d’acteur de cinéma), Jean-Paul Zénacker (Shakespeare), Dominique Boissel (Acteurs et metteurs en scène), Philippe Adrien (Scènes ).

Au cinéma, il a tourné avec Eric Rohmer dans « L’Anglaise et le Duc ».

Publié dans Théâtre

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